Points faibles…

Depuis les années 1970, les populations de poissons osseux sont demeurées globalement stables, même si la situation n’est pas brillante. Il n’en va pas de même pour les élasmobranches exploités par la pêche et qui accusent un déclin accru depuis le milieu des années 1980. Dans le bassin occidental de la Méditerranée, cette tendance s’est d’abord marquée sur le plateau continental avant de concerner ses pentes.

Les poissons cartilagineux, et les requins en particulier, présentent des caractéristiques biologiques particulières qui les rendent vulnérables : ce sont généralement des espèces à croissance lente et à maturité tardive se caractérisant par un faible taux de fécondité et de productivité, de longues périodes de gestation, un taux de survie naturelle élevé quelque soit l’âge des individus et une espérance de vie relativement longue. Ces caractéristiques biologiques intrinsèques sont la cause du faible potentiel de reproduction de nombreuses espèces, 

Ils se trouvent exposés très facilement au stress et aux perturbations durables : surexploitation, pollution, détérioration des habitats. Leurs populations ne se rétablissent donc que très lentement lorsqu’elle sont affectées, voire décimées comme c’est aujourd’hui le cas en Méditerranée.

Il existe par ailleurs une relation étroite entre le nombre de nouveaux-nés et et la taille de la biomasse reproductive (ce que les scientifiques dénomment relation stock / recrutement).

Il faut encore ajouter une répartition spatiale complexe, avec ségrégation par taille (donc par âge) et par sexe avec des migrations saisonnières.

Ocean2012, jpeg

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s